mardi 20 novembre 2012

Compte-rendu réunion acteurs de la création/DAC, du 19 novembre 2012 (Villa mais d'ici à Aubervilliers)



1- Commentaires / chapitre « aménagement culturel du territoire » (document de réflexion contributive des DAC)

- Définition 

De l’importance de définir précisément ce qu’est un acteur de la création pour cerner finement les disciplines couvertes ; la transdisciplinarité des pratiques (du fait de la perméabilité des pratiques artistiques et culturelles entre elles) ; le décloisonnement des pratiques culturelles / champs sociaux, éducatifs, économiques ;  les périmètres géographiques des interventions ; l’implication par rapport à l’animation, au sens large, de la cité (de type services publics de proximité).

Ex : les résidences ponctuelles constituent à part entière des acteurs de la création (jusqu’à la dimension « service public »).

Autre ex. : les équipements de proximité sont trop connotés équipements municipaux, alors que les associations artistiques et culturelles remplissent elles-mêmes ces missions de manière « invisible » / canons établis par les acteurs publics.

Corollaire : manque de passerelles entre le social, l’éducatif, l’économique et la culture (du fait de l’approche en silos des acteurs publics, révélant un manque de transversalité dans les approches).

- Ressentis :

. hiérarchisation des intervenants culturels sur le territoire  avec une prime aux structures culturelles publiques,

. décalage entre la richesse du territoire et leur perception / les acteurs publics,

. décalage dans la perception que la collectivité a des acteurs associatifs et de leur capacité à faire « travailler » des bénévoles, des habitants, pour remplir des missions de service public.

. imperméabilité entre les structures municipales et les acteurs associatifs culturels (voire de récupération d’idées auprès des acteurs associatifs culturels, sans reconnaissance de ceux-ci en tant qu’acteurs émergents de la société civile, représentatifs d’une nouvelle manière de s’impliquer au sein d’un territoire).

Corollaire : le manque de reconnaissance récurrent (social et financier), entraine une course à la recherche de financement incessante, qui fragilise ces structures.

Suggestion  :  partir d’une démarche projet – à partir d’un diagnostic et d’objectifs partagés entre les différentes parties prenantes -   qui permettrait d’articuler les actions entre les différentes structures (municipales, associatives, entreprises…), et du coup d’instaurer une réelle transversalité dans les approches.

Pour cela, il s’agit de définir le rôle de chacun / politiques culturelles :

. acteurs publics
. associations
. entreprises

Enfin, le 1% culturel est en soi une bonne chose, s’il rééquilibre les budgets entre acteurs émergents et les acteurs déjà financés.


2- Mutualisation des fonctions maintenance et support des associations culturelles

Une réflexion est à mener sur la mutualisation de compétences à partager entre les différentes associations, tels que d’une part liée à la maintenance des bâtiments (maçonnerie, électricité) et d’autre part sur la communication des associations.